Au XVIIe siècle, il était courant de fonder de nouvelles affaires en regroupant les capitaux de plusieurs investisseurs. Les actions étaient vendues un prix donné. Cette mise en commun du capital passe pour l’une des plus grandes innovations dans le domaine des affaires.
Plus le nombre de sociétés à actions augmentait, plus il fallait d’agents
de change. Au départ, ceux-ci rencontraient leurs clients en divers endroits,
parfois dans des cafés.
Plus tard, on fonda des centres permanents, les bourses, pour gérer le
marché des actions. C’est ainsi qu’en 1773 la Bourse de Londres vit le
jour.
Mais la plus ancienne est probablement celle d’Amsterdam, qui, pour
certains, aurait été créée en 1642 ; à moins qu’il ne s’agisse de celle
d’Anvers, que d’autres font remonter à 1531.
Les sociétés à actions présentent des avantages : le système permet la
création d’un capital suffisant pour le fonctionnement de grandes entreprises ;
c’est une occasion pour le public de faire travailler son capital, aussi petit
soit-il.
En cas de revers, les pertes sont réduites
pour chacun des investisseurs ; ceux-ci peuvent disposer immédiatement de leur
argent en vendant la totalité ou une partie de leurs actions ; les actions se
transmettent en héritage.
Toutefois, les variations imprévisibles du cours des actions peuvent avoir
des conséquences catastrophiques. De plus, comme le prouvent les scandales
intervenus récemment à Wall Street, le marché n’est pas à l’abri des manœuvres
illégales.
Citons par exemple les délits d’initiés, de plus en plus fréquents :
Quelqu’un utilise (ou vend) des renseignements confidentiels de première
importance, tels que la fusion imminente de deux entreprises, pour faire des
profits sur le mouvement des actions de ces deux entreprises.
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