Le pari du numérique : une jeunesse congolaise à la conquête du futur
Ce projet, porté par le gouvernement congolais, ne se limite pas à une simple initiative de formation. Il s’agit d’un signal fort envoyé à la jeunesse, souvent marginalisée par le manque d’accès à la technologie et à la connaissance. En levant la barrière du coût d’accès à Internet, Airtel RDC joue un rôle de catalyseur : elle ouvre la voie à une démocratisation réelle de l’apprentissage numérique.
Les domaines ciblés cybersécurité, science des données, programmation, systèmes d’exploitation, anglais technique, transformation digitale et entrepreneuriat numérique constituent le socle des compétences qui façonnent déjà le monde de demain. Ces formations permettront non seulement de combler le déficit de compétences locales, mais aussi d’encourager l’émergence d’un nouvel écosystème entrepreneurial basé sur l’innovation et la créativité.
Cependant, cette initiative devra aller au-delà de la simple formation. Le défi réside désormais dans la mise en œuvre effective, la qualité du contenu pédagogique, et surtout, dans la création d’opportunités réelles pour ces jeunes formés. Car sans débouchés, la formation risque de devenir une promesse inachevée.
Pour réussir, le pays doit bâtir un écosystème numérique cohérent, reliant formation, financement, incubation et politiques publiques adaptées. L’économie numérique, bien encadrée, peut devenir un levier d’inclusion, de productivité et d’emploi durable, particulièrement pour la jeunesse urbaine et rurale.
Le Journal OWANDJI salue cette initiative, tout en rappelant que le numérique n’est pas une fin en soi, mais un outil de transformation socio-économique. À condition que l’État, le secteur privé et les partenaires techniques marchent main dans la main, cette révolution numérique pourrait bien être le point de départ d’un nouveau récit congolais : celui d’une jeunesse connectée, compétente et conquérante.
