Genocost : la mémoire au service de l’avenir
Le Genocost n’est pas qu’un mot. C’est une blessure profonde, une cicatrice encore ouverte. Des millions de vies arrachées dans l’ombre d’une barbarie orchestrée, souvent sous le silence complice du monde. Victimes de la cupidité, de la soif de pouvoir et de l’exploitation sans scrupules, nos frères et sœurs ont été sacrifiés sur l’autel d’intérêts inavouables.
Dans ce contexte, l’initiative de la Fondation LONA ne peut être réduite à un simple geste symbolique. Elle est un acte de transmission. Elle rappelle que la jeunesse congolaise, celle qui se distingue par l’excellence et qui aspire à bâtir l’avenir du pays, doit aussi porter le fardeau de la mémoire. Comme l’a rappelé le Président de la République, « Le Genocost doit être entendu. Le Genocost doit être enseigné. »
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C’est là que se situe l’enjeu : enseigner, transmettre, conscientiser. Car un peuple qui oublie son passé se condamne à revivre ses drames. Le devoir de mémoire n’est pas une nostalgie morbide, mais une force. Une arme contre l’oubli, contre l’indifférence, contre la répétition des atrocités.
Pour le Journal OWANDJI, cet acte résonne comme un appel. Un appel à inscrire le Genocost dans nos manuels, dans nos récits, dans notre identité collective. Un appel à transformer la douleur en résilience, et la mémoire en énergie pour rebâtir.
La visite des lauréats d’EXCELLENTIA au Mémorial est un pas. Mais le chemin est encore long. Pour que le cri des victimes ne soit pas étouffé par le bruit du temps, il faut que chaque Congolais, chaque génération, répète ces mots comme un serment : Ne pas oublier. Ne jamais répéter. Commencer à guérir. Plus jamais seuls.