TICAD 9 : La RDC en vitrine de l’innovation et des partenariats stratégiques

Photo de famille des chefs d’État, de Gouvernement et partenaires internationaux lors de la 9ᵉ Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), tenue du 20 au 22 août 2025 à Yokohama, au Japon.

Du 20 au 22 août 2025, Yokohama a vibré au rythme de la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9). Sous le thème évocateur « Créer des solutions innovantes avec l’Afrique », ce rendez-vous mondial a confirmé le rôle central du continent dans les grandes transitions de notre époque énergétique, numérique et environnementale. Pour la République démocratique du Congo, ce fut bien plus qu’une participation : une affirmation de sa place comme pays solution et carrefour d’opportunités.

La Première Ministre, Son Excellence Madame Judith Suminwa Tuluka, représentant le Chef de l’État, a honoré de sa présence le stand de la RDC, entourée de membres du gouvernement et d’institutions stratégiques. Accueillie par la délégation congolaise, parmi laquelle la Directrice générale de l’ANAPI, Madame Rachel Pungu Luamba, le Directeur général du SGNC, M. Raoul Wazenga Vitima, et le DGA du Cadastre minier, M. Jacques Muyumba Ndubula, la Cheffe du Gouvernement a pu constater la diversité et la richesse de l’offre congolaise.

La délégation congolaise conduite par Judith Suminwa Tuluka, Première ministre et cheffe du Gouvernement, aux côtés de plusieurs membres de l’exécutif – Daniel Mukoko Samba (Économie nationale), Marc Ekila Likombio (Formation professionnelle), Louis Watum Kabamba (Mines), Julien Paluku Kahongya (Commerce extérieur) et Noëlla Ayeganagato Nakwipone (Affaires étrangères) – invitée à la 9ᵉ Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), tenue à Yokohama du 20 au 22 août 2025.

Ce stand n’était pas une simple vitrine : il traduisait une volonté ferme de positionner la RDC comme partenaire incontournable du Japon et du monde, notamment dans les secteurs stratégiques – mines, infrastructures, agriculture, énergie, ressources hydrauliques et formation professionnelle. L’ANAPI, fer de lance de cette promotion, a rappelé que la RDC n’offre pas seulement un potentiel, mais aussi un engagement institutionnel à sécuriser et accompagner les investissements.

Au-delà de la visibilité, TICAD 9 a été le théâtre d’un acte concret : la signature d’un protocole d’accord entre le Service Géologique National du Congo et l’entreprise japonaise Solafune, spécialisée dans l’intelligence artificielle et l’exploitation de données satellitaires. En présence de plusieurs personnalités, dont le Ministre des Mines, S.E.M Louis Kabamba Watum, et l’Ambassadeur de la RDC au Japon, ce MoU scelle une coopération innovante. L’accord vise à intégrer l’IA pour analyser les données géospatiales, à renforcer les compétences des experts congolais et à accroître la connaissance du sous-sol national.

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Cet engagement marque une avancée majeure dans la numérisation de la gouvernance minière, un secteur clé souvent critiqué pour son manque de transparence. L’utilisation de technologies de pointe permettra non seulement d’optimiser l’exploitation des ressources, mais aussi de soutenir une gestion plus équitable et durable, conforme à la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

La leçon de TICAD 9 est claire : l’Afrique n’est plus simplement l’objet des débats sur le développement, elle en devient le moteur grâce à l’innovation et aux partenariats stratégiques. Et la RDC, forte de ses atouts naturels et humains, entend assumer pleinement son rôle de pays pivot dans cette transformation mondiale.

Photo de famille des chefs d’État africains, des représentants du Japon, des Nations Unies, de l’Union africaine, de la Banque mondiale et du PNUD, réunis à Yokohama à l’occasion de la 9ᵉ Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), du 20 au 22 août 2025.

À Yokohama, la Première Ministre a montré que l’heure n’est plus aux promesses, mais aux engagements concrets. Entre diplomatie économique, ouverture aux technologies de rupture et volonté affirmée de bâtir un climat propice aux affaires, la RDC trace une trajectoire ambitieuse. Il revient désormais aux institutions et aux partenaires d’ancrer ces engagements dans des résultats tangibles pour les Congolais.

La chronique du Journal OWANDJI retient donc une image forte : celle d’une RDC confiante, proactive, et résolument tournée vers l’avenir.