La FEC, entre bilan et cap stratégique


L’Assemblée Générale Ordinaire du 02 septembre 2025 restera une étape marquante pour la Fédération des Entreprises du Congo (FEC). Sous la présidence de Robert Malumba, l’organisation faîtière du secteur privé a présenté un rapport d’activités 2024 riche en réalisations, tout en traçant un cap clair pour les années à venir.

Un bilan qui témoigne d’une fédération en mouvement

Avec 136 interventions de plaidoyer dans des domaines aussi sensibles que la fiscalité, les douanes ou le droit des affaires, la FEC confirme son rôle de bouclier face aux contraintes administratives et fiscales qui pèsent sur les opérateurs économiques.
Les 173 actions consulaires en provinces traduisent une présence accrue sur l’ensemble du territoire, gage d’une fédération plus proche de ses membres.
Sur le plan social et syndical, 128 actions ont été menées pour défendre les droits des entreprises, tandis que 19 interactions diplomatiques soulignent l’ouverture progressive de la FEC sur l’échiquier international. Enfin, les 74 réunions statutaires rappellent l’importance d’une gouvernance interne solide et d’une discipline institutionnelle qui consolide la crédibilité de l’organisation.

Ces chiffres ne sont pas qu’un inventaire : ils reflètent l’intensité d’un travail souvent discret mais essentiel pour la survie et la compétitivité du tissu entrepreneurial congolais.

Une vision tournée vers l’avenir

Au-delà du bilan, Robert Malumba a rappelé que la FEC n’est pas une simple institution, mais un « corps vivant », animé par la volonté et l’intelligence collective. Quatre grandes priorités émergent de son discours :

  1. Renforcer l’unité interne : une nécessité dans un contexte économique fragmenté, où le secteur privé doit parler d’une seule voix.

  1. Développer un plaidoyer collectif puissant : car face aux mutations fiscales et réglementaires, seule une action concertée peut peser sur les décisions publiques.

  1. Promouvoir la solidarité économique et financière : un appel clair à plus de synergies entre grandes entreprises et PME, entre capitaux nationaux et investissements extérieurs.

  1. Intensifier l’ouverture internationale : condition sine qua non pour inscrire la RDC dans les chaînes de valeur mondiales.

Une responsabilité collective

La FEC sort de cette AGO avec une ambition claire : incarner la voix forte et responsable du secteur privé, dans un pays où les défis économiques inflation, infrastructures, climat des affaires exigent une mobilisation constante.

Plus qu’un simple acteur de représentation, la Fédération s’impose comme un catalyseur de cohésion et d’efficacité, capable d’inscrire l’action économique dans la durée.

« Garder vivante la flamme de l’engagement collectif » : cette formule du président national résonne comme un rappel. Car au-delà des bilans et des chiffres, l’avenir du secteur privé congolais dépendra de sa capacité à rester uni et à construire, ensemble, une économie compétitive et durable.