TEF et la jeunesse congolaise : quand l’ambition rencontre l’opportunité
Il y a des chiffres qui ne trompent pas, et des gestes qui parlent plus fort que les discours. La visite, à Kinshasa, de la Directrice Générale de la Fondation Tony Elumelu (TEF), Somachi Chris-Asoluka, n’était pas un simple passage protocolaire. Elle symbolise un tournant : celui d’un engagement continental qui reconnaît enfin, avec clarté, la RDC comme un terreau fertile pour une nouvelle génération d’entrepreneurs.
Derrière ces chiffres se trouvent des visages, des larmes, des nuits blanches, des essais ratés et des réussites inattendues. Il y a aussi des femmes comme Sivi Malukisa, qui est passée d’une idée à ce qu’elle appelle elle-même “un empire en construction”, en s’appuyant sur le modèle de formation et d’accompagnement de la TEF. Sa trajectoire incarne ce que beaucoup refusent encore de voir : l’entrepreneuriat n’est pas un slogan, mais un chemin exigeant qui, lorsqu’il est bien accompagné, devient une force transformatrice.
Mais au-delà des institutions et des fondations, demeure une vérité simple, exprimée avec force par les alumni congolais :
Le problème n’est ni à la Fondation, ni au gouvernement.Il est dans notre capacité, nous Congolais, à saisir les opportunités.
Le message est clair : les outils existent, les plateformes existent, les financements existent. La question est désormais de savoir si la jeunesse congolaise acceptera de se lever, de se former, de s’organiser et d’oser.
En RDC comme ailleurs, ce ne sont pas les investisseurs étrangers qui transformeront le pays : ce sont les femmes et les hommes qui ont décidé d’investir en eux-mêmes. Et à ceux-là, la TEF offre une rampe de lancement.
Il appartient maintenant à la jeunesse congolaise de convertir cette chance en réussite. Parce qu’un pays ne change pas par miracle. Il change quand sa jeunesse décide de ne plus attendre.
